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Le temps dans sa durée et dans sa création et le temps dans notre effacement, être à la fois vivant et toujours devant la mort, c'est cela le vrai "suspense" de tout être vivant, présence d'une conscience, d'un raccourci, d'être déjà là en traçant cette seule réalité. Cette perception est un prolongement, une ouverture qui s'élargit sur le monde sans écarter la jouissance, mais toujours avec l'idée omniprésente de la nature propre à la vie, à son écoulement, à son émiettement comme et avec chacun, afin que les questions sur le vécu puissent donner une concordance lisible de la même réalité, de sorte que la pensée ne soit pas seulement mienne et que l'on puisse se rencontrer dans notre unus mundus. Roman Opalka - "Rencontre par la séparation", AFAA, Paris, 1987 |
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Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 1992 | ||||